Publié par Ges   // 4 juin 2018   //

Non à la conception paritariste des élections !

Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) s’élève contre le récent vote du Parlement amenant à soumettre les communes de moins de mille habitants à la règle des listes paritaires dans les élections municipales, et ce dès 2026.

La conception paritariste des élections est un produit de l’idéologie misandre. Elle s’appuie sur l’idée que les hommes, dans leur ensemble et solidaires entre eux, confisqueraient les postes de pouvoir par des moyens illicites, et que seules des contraintes légales pourraient les en empêcher. Dans la composition des listes électorales, elle n’a eu jusqu’ici pour effet que de faire préférer à des candidats compétents des candidates désignées en fonction de leur sexe.

Dans les petites communes, le nombre de candidats à la candidature, et plus encore de candidates féminines, étant limité, le risque est grand de voir des listes dans l’impossibilité de se présenter, et donc des municipalités dans l’impossibilité de fonctionner.

Il est temps de revenir à une conception des listes électorales fondée sur la motivation et la compétence, et non sur un équilibre des sexes obtenu artificiellement et au détriment de l’intérêt collectif.

 

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