Les violences conjugales

2 juillet 2012   //

Dossier : Les violences conjugales (màj décembre 2016)

1. Du point de vue des pouvoirs publics, la lutte contre les violences conjugales est très bien organisée

Depuis 1992, le Code pénal prévoit que la qualité de conjoint de la victime constitue une circonstance aggravante pour les auteurs de la plupart des crimes et délits. Depuis 2006, cette disposition est étendue aux concubins, pacsés et ex-conjoints ; et il est stipulé que la qualité de conjoint ou de concubin « ne saurait être une cause d’atténuation de la responsabilité en cas de viol au sein du couple » (viol conjugal).

Les services de police sont formés à un accueil bienveillant et respectueux des victimes.

Des lieux d’accueil pour les victimes existent dans tous les départements.

Depuis plusieurs années des campagnes d’information-prévention sont organisées régulièrement par différents ministères ou secrétariats d’état. La dernière en date a été lancée par le Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes sous la forme d’un plan triennal 2014-2016.

En 2007 le ministère délégué à la Cohésion sociale et à la Parité a lancé le 3919, dédié à l’information des victimes, « un numéro d’appel unique, facile à retenir et de faible coût (appel local), qui garantit une qualité de la réponse apportée, uniforme sur tout le territoire, avec une écoute professionnelle, anonyme et personnalisée ».

L’information sur ces dispositifs est massive : supports papier (affiches, dépliants, aide-mémoire largement diffusés), visuels (clips diffusés sur les sur les principales chaînes de télévision), pages dédiées sur les sites gouvernementaux.

Les médias, publics ou privés, produisent leurs propre débats et documentaires sur le sujet.

 

2. Dans les faits, l’existence des hommes violentés n’est pas reconnue, et ils sont exclus de l’ensemble des dispositifs d’aide aux victimes

Le service public ne propose aucun lieu d’accueil pour les hommes violentés. Tous sont réservés à l’accueil des femmes violentées.

Aucune campagne d’information-prévention n’a jamais pris en compte les hommes violentés. Toutes présentent les victimes comme des femmes exclusivement, ne citent que des témoins de sexe féminin, ne montrent dans leurs visuels que des femmes violentées (et parfois des petites filles). Exemples tirés de la campagne 2008-10 :

– sous-titre : « Douze objectifs pour combattre les violences faites aux femmes » ;

– slogans illustrant les graphismes : « Petite vous rêviez d’un prince charmant, pas d’un homme qui vous frappe en rentrant » ; « C’est un homme comblé. Une maison, deux enfants, un chien et une femme battue »

Les hommes violentés sont dissuadés d’utiliser le 3919. Les documents officiels le présentent comme un service réservé aux femmes violentées, son objet étant « l’écoute et l’orientation des femmes victimes de violence ». De plus, comme le service est sous-traité par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), organisme qui ne prend en compte que les violences faites aux femmes, les répondantes sont exclusivement des femmes, et qui souscrivent à cette vision, ce qui a un effet dissuasif pour beaucoup d’hommes violentés. Conséquence : en 2013, sur les 13834 fiches renseignées, seules 231 concernent des hommes, soit 1.7% (ONDRP, Rapport 2014, p. 21).

Les médias font de la désinformation. A quelques brillantes exceptions près (comme le documentaire Hommes battus diffusé sur TSR en 2008), ils reproduisent l’idéologie dominante et traitent du problème en ignorant l’existence des femmes violentes et des hommes violentés (exemple récent : sur M6, le magazine de trois heures Générations famille / Violence dans le couple du 12 décembre 2009 – voir Saisine du CSA).

Les hommes violentés subissent donc toute une série de discriminations. Malgré les nombreuses protestations dont il est saisi, le Défenseur des droits légitime toujours celles-ci, comme le faisait avant lui la Halde (voir Saisines du Défenseur et  Saisines de la Halde).

 

3. L’importance des violences conjugales est difficile à évaluer, surtout du côté des hommes violentés

Le nombre des plaintes (et du même coup de condamnations) renseigne insuffisamment car :

– il y a de fausses plaintes (essentiellement féminines, car plus crédibles) ;

– certaines femmes violentées ne portent pas plainte ;

– et très peu d’hommes violentés portent plainte (3,4%  contre 9,7% pour les femmes selon le Rapport annuel ONDRP 2014, »Victimation personnelle et opinions sur la sécurité« , p.36-37).

En effet,

– du fait que les hommes sont en moyenne musculairement plus forts que les femmes ;

– du fait que les stéréotypes de genre attribuent traditionnellement la force aux hommes et la douceur aux femmes ;

la plupart des personnes, sauf si elles ont connu elles-mêmes, ou dans leur entourage, cette situation, n’imaginent pas qu’un homme puisse être maltraité par une femme psychiquement, et surtout physiquement.

Les hommes violentés craignent l’incrédulité des autres, et le ridicule associé à leur situation. Ils ont donc les plus grandes difficultés à en parler, à s’adresser aux services sociaux, à fortiori à porter plainte et à témoigner dans les médias.

Seules les enquêtes de victimation peuvent renseigner correctement. Mais elles se heurtent à d’autres difficultés :

– elles se fondent sur des déclarations, et non sur des faits avérés ;

– les violences conjugales sont multiformes (psychique, verbale, physique, sexuelle, économique, etc.) et de ce fait très difficiles à évaluer globalement ;

– seules les violences physiques (dans lesquelles on peut intégrer les violences sexuelles) peuvent être définies et évaluées de manière à peu près objective ;

– le niveau de gravité des violences physiques est ressenti différemment selon le sexe (voir 5).

 

4. Le lobby misandre en profite pour occulter l’existence des hommes violentés

« Il n’y a pas d’hommes violentés. » : tel est le point de vue misandre depuis que le problème de la violence conjugale est posé publiquement.

Ce point de vue est toujours affirmé implicitement ou explicitement par des « chercheurs » comme Michèle Ferrand (Féminin, masculin, 2004) et Maryse Jaspard (Les violences contre les femmes, 2005) dans des livres qui ne font aucune mention des hommes violentés. Il l’est aussi par des responsables sociaux/politiques de tous bords, comme Michelle Alliot-Marie, Danielle Bousquet, Chantal Brunel, Marie-George Buffet, Xavier Darcos, Guy Geoffroy, Valérie Létard, Nadine Morano, Laurence Rossignol, Ségolène Royal, Louis Schweitzer, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Catherine Vautrin, etc., qui organisent ou cautionnent les actions discriminatoires décrites en 2.

La technique d’occultation la plus efficace est celle des enquêtes biaisées, qui se succèdent depuis 1988, aussi bien au niveau national qu’international. Elles ont en commun de n’interroger que des femmes, d’exclure les violences faites aux hommes de leur objet, et d’obtenir par des procédés non-scientifiques une proportion énorme de femmes violentées. L’ENVEFF (Enquête nationale sur les violences envers les femmes ; Maryse Jaspard, 2001) est la plus emblématique :

– son panel de répondants ne comporte que des femmes ;

– elle prétend évaluer les violences « psychiques », et obtient un chiffre particulièrement élevé par des procédés fantaisistes ;

– elle additionne le chiffre des violences psychiques et celui des violences physiques.

Pourtant l’ENVEFF et son estimation irréaliste de 10% de femmes violentées (transformée en 10% de « femmes battues » par les médias) est toujours citée en référence par ceux-ci et par les sites gouvernementaux.

 

5. Mis en difficulté, les idéologues misandres adoptent des positions de repli

La position des idéologues misandres est aujourd’hui affaiblie par le travail d’information des antisexistes, la publication de témoignages d’hommes violentés (en particulier dans L’homme battu, de Sophie Torrent, et, dans Ma campagne, mon bourreau, de Maxime Gaget) et d’enquêtes scientifiques. Ils prennent donc des positions de repli, qui visent non plus à nier l’existence des hommes violentés, mais à minorer leur importance ou les souffrances subies par eux. Aucune ne résiste à l’examen :

a) « Les hommes violentés sont peu nombreux, et en tous cas bien moins que les femmes violentées. » (cf des « chercheurs » comme Daniel Welzer-Lang, Marie-France Hirigoyen, Liliane Daligand, Roland Coutanceau, Philippe Brenot)

– Faux (voir 6).

– Même si elle était juste, cette position ne justifierait en rien les discriminations : toutes les catégories de victimes, même minoritaires, ont droit à la protection de la société.

b) « Les hommes violentés sont des hommes violents contre lesquels leur compagne est contrainte d’utiliser la violence pour se défendre. »

Faux :

– Nombreux sont les couples où c’est la conjointe qui prend l’initiative de la violence, et où le conjoint n’est pas en mesure de se défendre ;

– Nombreux aussi sont les couples où les deux conjoints initient et entretiennent la violence à part égale ;

– Même si elle était juste, cette position ne justifierait en rien les discriminations.

c) « Les hommes violentés subissent des blessures (physiques) moins graves que les femmes violentées. »

– Vrai, mais il ne s’agit que d’une moyenne : certaines femmes violentes causent des blessures tout aussi graves avec des instruments ou des armes.

– Ce constat juste ne justifie en rien les discriminations : quel que soit le degré de gravité de leurs blessures, les hommes violentés restent des victimes.

d) « Les hommes tués par leur conjointe sont nettement moins nombreux que les femmes tuées par leur conjoint »

– Vrai (la proportion est autour de un quart / trois quarts) mais à nuancer.

– Ce constat juste ne justifie en rien les discriminations.

– Le meurtre conjugal est l’aspect le plus dramatique des violences conjugales, mais quantitativement il n’en représente qu’une partie infime : c’est l’ensemble qu’il faut considérer.

– De plus, les meurtres ne représentent qu’une partie des décès liés aux violences conjugales. Il convient d’y ajouter une partie des suicides, en particulier pour les hommes. En effet, les hommes se suicident trois à quatre fois plus que les femmes, voire bien plus lorsqu’ils sont en situation de rupture, délibérément privés de leurs enfants par leur compagne (ni la menace de cette privation, ni la privation elle-même ne sont prises en compte comme violences conjugales). Si l’on tenait compte de ce phénomène, le nombre des hommes décédés suite aux violences conjugales excéderait largement celui des meurtres, hommes et femmes confondus.

e) « Les femmes violentées subissent des violences spécifiques » (C’est l’esprit de loi du 9 juillet 2010 « relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants »).

Faux :

– Les violences subies par les hommes violentés sont de même nature que celles subies par les femmes violentées : insultes, coups, viols, chantage, etc., même si elles sont distribuées différemment au point de vue statistique ;

– Ainsi, aucun parlementaire n’a été en mesure d’illustrer une quelconque spécificité. Ceux qui s’y sont essayé ont évoqué des violences qui touchent les deux sexes (« mariages forcés, préjugés sexistes, mutilations sexuelles ») ;

– Par ailleurs, statistiquement, certaines violences, comme les fausses accusations (voir dossier) et la privation des enfants (voir 5d) touchent quasi-exclusivement les hommes.

 

6. La réalité est que les hommes violentés sont aussi nombreux que les femmes violentées

En France, il a fallu attendre 2007 pour que les hommes violentés soient pris en compte dans une enquête.

Il s’agit de l’enquête de victimation de l’ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) qui portait sur 2005-2006. Elle a depuis été renouvelée pour chaque période de deux ans. Elle concerne exclusivement les violences physiques. Voici le récapitulatif des résultats publié dans le Rapport annuel 2014 (p. 285, série 17, tableau 17.1) :

Résultats pour les femmes violentées :

– 06-07 : 1,9%, équivalent population 406 000

– 07-08 : 1,8%, équivalent population 405 000

– 08-09 : 2,1%, équivalent population 458 000

– 09-10 : 1,6%, équivalent population 361 000

– 10-11 : 1,8%, équivalent population, 404 000

– 11-12 : 1,7%, équivalent population 373 000

– 12-13 : 1,8%, équivalent population 398 000

Ce qui discrédite définitivement l’Enveff et les enquêtes du même type.

Résultats pour les hommes violentés :

– 06-07 : 0,7%, équivalent population 143 000

– 07-08 : 0,6%, équivalent population 122 000

– 08-09 : 0,6%, équivalent population 134 000

– 09-10 : 0,7%, équivalent population 142 000

– 10-11 : 0,6%, équivalent population 137 000

– 11-12 : 0,7%, équivalent population 140 000

– 12-13 : 0,7%, équivalent population 149 000

Ce qui infirme les tentatives d’occultation ou de minoration des idéologues misandres.

Derniers résultat publiés (Rapport annuel 2015. Dans La victimation lors des enquêtes « Cadre de vie et sécurité », voir La victimation en 2014 et les perceptions en matière de sécurité, pages 9-10) :

– 13-14 :

femmes = 1,7%, équivalent population 393 000

hommes = 0,8% équivalent population 175 000

Pour les femmes violentées, ces résultats sont proches de ceux des enquêtes gouvernementales canadiennes ESG (Enquête sociale générale) de 1999, 2004, 2009 et 2014 (2,2%,1,8%, 1.9% et 1,1%), valables pour l’année précédant l’enquête. Par contre, pour les hommes violentés, ils leur sont inférieurs, les enquêtes ESG trouvant respectivement 1,9%, 1,8%, 1.6% et 1,2%, c’est-à-dire des proportions égales à celles de femmes victimes.

Cette différence dans les résultats s’explique par une différence de méthodologie :

– dans les enquêtes ESG, les enquêteurs proposent aux répondants une liste de dix actes de violence dûment précisés (ex : être empoigné, être giflé). Les répondants, hommes comme femmes, peuvent donc se positionner par rapport à une définition uniforme de ce que l’enquête entend par violence physique.

– dans les enquêtes ONDRP, les enquêteurs se contentent de demander aux répondants s’ils ont été l’objet de violence physique, sans donner à la notion des contenus concrets. Les répondants sont donc laissés à leur propre évaluation subjective de ce à quoi correspond cette violence physique. Or le seuil à partir duquel certains actes sont identifiées par la plupart des femmes comme de la violence se situe à un niveau de gravité significativement moins élevé qu’il ne l’est chez les hommes. Ainsi la plupart des femmes identifient le fait d’être «bousculées » à une violence, ce que ne font pas la plupart des hommes. Il est vraisemblable qu’un certain nombre d’hommes n’ont pas répondu positivement à la question des enquêteurs, parce les actes qu’ils ont subi se situent, pour eux, subjectivement, en-dessous du niveau de gravité qu’ils identifient comme de la violence.

Lorsque l’ONDRP aura ajusté sa méthodologie, les résultats pour les hommes violentés devraient atteindre le même niveau que ceux obtenus pour les femmes violentées.

 

7. Le GES agit

Le GES est solidaire des victimes des deux sexes. Cependant il agit prioritairement pour la reconnaissance des hommes violentés, parce qu’ils sont ignorés par toutes les instances en charge de la violence conjugale :

– en diffusant les informations occultées sur le sujet ;

– en encourageant les hommes violentés à réagir à leur situation, à demander l’aide de la société (sanitaire, policière, judiciaire), à témoigner dans les médias (ainsi c’est par l’intermédiaire du GES que Maxime Gaget a pris contact avec l’équipe d’Infrarouge qui lui a consacré un documentaire et lui a obtenu un éditeur pour son livre autobiographique);

– en saisissant les instances compétentes pour dénoncer les cas de désinformation et de discrimination (Défenseur des droits, CSA) ;

– en formulant des revendications (voir ci-après).

 

8. Le GES revendique

Extraits de la Plate-forme de revendications 2016 (partie I. Vie publique) :

A. Les instances et programmes gouvernementaux doivent se préoccuper des deux genres.

1. Transformation des instances gouvernementales françaises dédiées exclusivement aux droits des femmes ou à la condition féminine (selon les gouvernements : commissions, services, secrétariats d’état, ministère, etc.) en instances dédiées aux droits et à la condition des genres, féminin et masculin associés.

2. Engagement de ces instances de manière égalitaire au service des deux genres, à savoir que :

– les enquêtes de société doivent être consacrées aux deux genres (à la différence par exemple du « Rapport sur l’image des femmes dans les médias », Secrétariat d’état à la Solidarité, 2008 – de la « Mission d’études sur les femmes en situation de précarité », Ministère du Travail, 2010).

– les programmes d’études et de prévention des violences doivent prendre en compte les victimes des deux genres (à la différence des programmes actuels, exclusivement consacrés aux violences subies par les femmes).

– pour ce faire, doivent être consultées des personnalités et associations compétentes respectivement en matière de problématiques des deux genres.  

(…)

D. Hommes et femmes doivent être également protégés par la loi

 9. Complémentation du réseau des services d’accueil et de soutien pour personnes en situation de crise, par la mise en place de services spécialisés dans l’accueil des hommes, entre autres victimes de violences conjugales.

10. Formation des personnels policiers et judiciaires à une représentation non-stéréotypée du masculin, et à la problématique des hommes victimes de violences (comme c’est déjà le cas pour la représentation du féminin).

 

9. Sources

Enquêtes « Cadre de vie et sécurité » de l’ONDRP :

https://www.inhesj.fr/fr/ondrp/publications/rapports_annuels

Rapport ONDRP 2007 (pages 51-53)

Rapport ONDRP 2009 (chap. 3, pages 145-147)

Rapport ONDRP 2011 (pages 17-19)

Rapport ONDRP 2012 (pages 38-39, pages 97-98)

Rapport ONDRP 2014 (« Victimation personnelle et opinions sur la sécurité », p. 35-38)

Rapport ONDRP 2015 (Dans La victimation lors des enquêtes « Cadre de vie et sécurité », voir La victimation en 2014 et les perceptions en matière de sécurité, pages 9-10)

ESG :

La violence conjugale en 1999. Denis Laroche : 
http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/conditions-vie-societe/bulletins/sociodemo-vol06-no2.pdf (page 6)

Contexte et conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes au Canada en 2004. Denis Laroche http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/sante/environnement-social/violence-couples/contexte-violence-2004.pdf

ESG 2009 : http://www.statcan.gc.ca/pub/85-224-x/2010000/t003-fra.htm

Michèle Agrapart-Delmas, Michèle. Femmes fatales, les criminelles approchées par un expert. Max Milo, 2009
Patrick Guillot. La cause des hommes. Viamedias, 2005

Patrick Guillot. Misogynie, misandrie, il y a deux sexismes. De Varly, 2018
Sophie Torrent. L’homme battu. Option santé, 2001
Maxime Gaget. Ma compagne, mon bourreau. Michalon, 2015

Réfutation de l’Enveff :
Marcela Iacub et Hervé le Bras. Homo mulieri lupus ? Les temps modernes, n° 623, février 2003 http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article203

Gestion du 3919 par la FNSF : http://www.solidaritefemmes.org/ewb_pages/l/le-3919-violence-conjugale-infos.php

10. Liens

la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique53
Sos Hommes battus http://soshommesbattus.over-blog.com
sosfemmes.com/faq/faq_menu.htm (seul site féministe publiant des témoignages d’hommes violentés)