Douze associations demandent au Premier ministre la suspension de la présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes – 30 novemre 2013

6 mai 2014   //

 

Le 30 novembre 2013

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Communiqué

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Douze associations demandent au Premier ministre la suspension de la présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

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Nous condamnons avec la plus grande vigueur les déclarations scandaleuses de la Présidente du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, Danièle Bousquet, tenues publiquement lors de son audition par la Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances, le 6 novembre dernier.

Portant l’opprobre sur l’amendement 108 jugé « masculiniste », une disposition de loi pourtant adoptée par le Sénat le 16 septembre dernier, Danièle Bousquet pratique la désinformation à son sujet, le texte en question ne préconisant pas « la systématisation de la garde alterné » comme elle le déclare, mais son « examen prioritaire ».

Surtout, la Présidente du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes fait preuve d’amalgames inacceptables nourris d’une vision stéréotypée à l’encontre des pères qui souhaitent légitimement éduquer leur enfant. Les pères sont insidieusement renvoyés par la Présidente du Haut conseil à des actes d’incestes sur les enfants (« un très grand nombre d’enfants en France sont victimes d’inceste », D. Bousquet) et de « violences » envers les femmes.

Ces propos stigmatisant sont graves de la part d’une responsable politique car ils légitiment des fantasmes qui ne peuvent qu’alimenter une « guerre des sexes » et la défiance qui touchent les pères au détriment des enfants. Ils ne permettent en aucun cas un débat apaisé qui se tiendra dans le cadre de l’examen du projet de loi sur l’égalité femmes/hommes à l’Assemblée nationale en janvier prochain et dans celui sur la famille présenté au mois de mars par le gouvernement.

En conséquence, eu égard aux fonctions de Présidente du « Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes », institution de la République Française chargée notamment de lutter contre les stéréotypes envers les femmes et les hommes, nous demandons auprès du Premier ministre de suspendre Danièle Bousquet de ses fonctions actuelles.

De même nous demandons au Premier ministre qu’il rappelle à l’ordre Mme Catherine Coutelle, députée PS de la Vienne, qui a tenu des propos similaires le 12 novembre dernier dans le cadre de sa présidence de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes lors de l’audition, ouverte à la presse, de Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes. Ces propos sont directement alignés sur ceux d’associations féministes extrémistes qui sont allées jusqu’à assimiler publiquement nos mouvements à des suppôts de « la violence conjugale, du viol et de l’inceste ». De tels propos ne peuvent relever de la liberté d’opinion et de paroles d’officiels et d’élus, mais sont clairement diffamatoires.

Nous souhaitons rappeler nos engagements dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes, et celle indissociable entre les mères et les pères, ainsi que nos actions pour la pacification des relations parentales dans le cadre de désunions, à travers notamment la demande d’une véritable politique de médiation.

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Au nom des pères, Barbes à Papas, Fédération nationale de défense des droits des pères et des familles, GES, I comme identité, Jamais sans eux, Nos enfants ont deux parents, Osons les pères, Sos papa, Svp papa, Un enfant deux parents, Collectif La grue jaune